C'est pas ma faute à moi !!!!
Vous connaissez tous le fameux « j’ai plus rien à me mettre » de la plupart des femmes … ben moi j’ai un « on n’a plus rien dans le frigo » à peu près équivalent car j’ai une façon très particulière de faire les courses.
Acte un : la périodicité. On y va quand c’est vraiment le bout du rouleau (soit effectivement le vrai bout du rouleau de papier toilette parce que là, c’est critique) soit quand ça fait déjà deux jours qu’on mange des pâtes midi et soir.
Acte deux : l’organisation sur site. Une fois sur place, pleine de bonnes résolutions je fais le tour du rayon fruits et légumes, tomates, courgettes, poivrons et autres oranges, poires ou pommes s’entassent gentiment sur le siège réservé aux enfants de mon chariot. Quelques plats préparés pour le boulot le midi (parce que, faut pas exagérer, je ne vais pas faire la cuisine tous les jours, c’est réservé aux week end ou aux jours de RTT) et enfin, œufs, poulet et jambon pour accompagner tout ça. Et là je regarde dans le chariot et vois tout ce que Pou y a déjà déposé : chocolats, (oui, oui, avec un S), bière, fruits secs, charcuterie..bref, de quoi saper en un clin d’œil toutes les meilleures volontés du monde compte tenu du fait que, non, nous n’avons pas à la maison un frigo pour chacun et les placards ne sont pas fermés grâce à des codes secrets que seul Pou détiendrait…Du coup, je me dis, sois forte et je repars aux surgelés agrémenter mon panier de choux fleur, brocolis et assortiments de légumes grillés. Je lutterai face à l’adversité : j’ai perdu 5 kilos (sans faire exprès OK, j’ai du les laisser tomber entre deux brunchs…), je ne vais pas bêtement les reprendre ! Et je reviens chargée de ces victuailles devant mon chariot. Mais que s’est-il passé ? J’ai été piratée ? Maintenant ce sont des poêlées « kebab », des gâteaux en tous genres et de la charcuterie qui s’amoncellent entre les mousses viennoises, au dessus de mes petits suisses !
Acte trois : la résignation. Ben alors puisque c’est comme ça, ben moi aussi, quitte à fréquenter tous ces nids à cholestérol je vais en choisir qui me conviennent un peu mieux : beurre, brioches et marronsuiss’ niark niark niark dit la méchante voix sans volonté dans mon crâne.
C’est donc là que le bât blesse, une fois qu’on a terminé tout ces mets plus incompatibles avec ma cellulite les uns que les autres, que j’ai attaqué et décimé les bons légumes revenus dans le beurre, que j’ouvre un frigo encore à moitié plein, je ne vois que poissons, viandes blanches ou yaourts allégés…et je hurle « y’a plus rien à manger , on commande japonais ? ». C’est affreux
Seule, je mangeais mal c’est vrai, mais moins régulièrement en fait car je faisais les courses personne ne venait gâcher mes élans volontaires et je ne mangeais donc que rarement les petits plaisirs dont je fais ripaille aujourd’hui. Tout ça pour dire, en fait Pou est à l’origine de mes petits bourrelets mignons qui s’amoncellent…C’est pas ma faute à moi …