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Faisons un petit point « fin du mois d’août » : bon les sourcils, vous le savez déjà, c’était une réussite, la manucure idem (j’ai peut être obtenu trop de détails de la part de la prothésiste ongulaire qui en est tout de même arrivée à me confier qu’elle avait un tout petit utérus, et je ne veux surtout pas me rappeler comment cette conversation a pu avoir lieu), j’ai donc aujourd’hui de beaux ongles rouges Lucifer, comme la couleur de la voiture de Claude (private joke) qui devraient le rester 3 semaines. J’ai une magnifique grosse valise à roulettes totalo-rotatives que Pou a qualifiée « de pire horreur esthétique » qui lui ait été donné de voir, mais au moins, « on ne la ratera pas sur le tapis ». Et en moins drôle, je suis moyen bien depuis dredi, mais il y a peut être quelques raisons.

Ce dernier vendredi du mois a en effet vu ma tasse de thé s’effondrer dans la cuisine, mes lunettes de soleil perdre leur verre gauche (mais les retrouver grâce au mac Gyver qui sommeille en moi, et non, je ne l’ai pas joué Josiane Balasko en scotchant ce qui ne tenait plus), ma voiture décider de rester en rade sur le parking à côté du boulot et se faire pousser par les bras virils d’un petit poney qui passait par là (Petit poney n’est pas un vrai animal, cela va sans dire, sinon  je n’évoquerais pas ses bras. C’est un ami avec qui je travaille qui, se trouvant là par hasard au même moment que moi (le pauvre, il devait d’ailleurs être bien en retard…) a eu le plaisir d’une séance de muscu matinale) pour m’aider à lover Titine dans une des places libres.  Bien évidemment, Titine étant une fille, elle a décidé de redémarrer tout à fait normalement lorsque le remorqueur est arrivé pour s’occuper d’elle (ce qui s’est évidemment produit en plein cœur de la réunion la plus importante de ma journée)…En parallèle, Pou sent un abcès pointer sous sa gencive fragile et je me suis réveillée le ventre en vrac, à 7h du matin, un dimanche alors que je n’arrive même pas à le faire en semaine avec un réveil. Maintenant qu’il est 9h (t’as vu, je suis sympa hein, j’ai attendu une heure raisonnable pour t’écrire afin d’éviter de te réveiller), que j’entends Heidi courir avec ses sabots au dessus, je me dis que j’aurais dû en profiter tout à l’heure pour lui amener les croissants à l’arsenic dont je rêve pour elle et sa famille depuis des mois maintenant. Ah tiens, Pou vient d’apparaître, tout aussi crevé que moi, n’arrivant pas à se rendormir et nous voilà tous deux en vautritude canapesque. Bref état des lieux

Je vous propose que, comme avec un télécran de nos vies, nous partions du principe qu’un nouveau mois et une nouvelle semaine démarrant sur ces deux prochains jours, on peut effacer le dessin actuel. Allez hop, petits mouvements latéraux vigoureux et il ne nous reste plus qu’à reprendre les deux petits boutons en main pour réaliser le prochain croquis (si c’est conforme à ce que je faisais à l’époque, je vais gravir des échelons puisque je ne savais dessiner quasiment que des escaliers ou des figures bourrées d’angles à 90 degrés…) ! On y mettrait des sourires, du soleil, des lits (pour faire la grasse matinée), des billets (ben ouais, on repart sur de bonnes et simples bases), de beaux paysages et hop, c’est reparti comme en 40 (en plus avec la Syrie, si ça se trouve l’expression est vraiment vraie..). Longue vie aux vacances !