Back not from USSR

Me voilà posée pour quelques heures encore. Assise tranquillement sur le canapé (en fait même si je n’en peux plus de le voir ni d’y passer du temps, ben l’air de rien, il m’avait manqué), j’ai attaqué la journée après une matinée enrobée (en fait enrobée c’est un peu moins que grasse mais c’est pas léger non plus) en essayant de régler mon problème de voiture, survenu quelques jours avant notre départ. Pou, qui est un peu comme le canapé : je le déteste mais en fait j’y suis très attachée quand même, me demande « ben qu’est ce que tu fous à t’exciter comme ça ? » « ben je m’occupe des problèmes qu’on a laissé dernière nous parce qu’on n’a plus vraiment le temps avant le retour… » qu’il est bête parfois, il croit que ça m’amuse d’appeler Opel, les garages et les banques dès le réveil ??? Bref, rien n’a vraiment avancé, je devrai finaliser tout ça lorsque je serai de nouveau sous l’eau au taff. Hier donc, nous nous sommes retrouvés à l’aéroport de Dublin, vers 16h, un petit tour dans le duty free (auquel nous n’avons pas d’avantage précis hein, nous sommes des européens nous aussi !) histoire d’acheter les quelques carabistouilles aux copains sur lesquelles nous avions fait l’impasse, un dwich sncf d’aréoport et attendre 18h le décollage de notre avion. Mais c’était sans compter sur la magie du ciel et l’heure et demie de retard que nous annonce les tableaux d’affichage. Pfff, fait chier, surtout qu’il est vraiment vide cet aéroport. Ouf, free wifi et accès libre aux prises électriques : nous voilà Pou et moi, en train de jouer, respectivement à Civilisation je ne sais pas combien et candy crush. Et là, c’est le drame : un groupe d’une dizaine d’irlandais déjà presque saouls nous entoure (ben ouais, nous nous étions stratégiquement assis à côté du bar histoire de pouvoir patienter sans risquer de nous retrouver sans ressource boirale ou mangeotière). Ils gueulent, ils continuent à prendre des bières et je panique : je ne VEUX pas de ces sauvages dans MON avion ! Bon, on a du pot (surtout moi) ils partent à Ibiza, quelle surprise !

Je vais vous faire grâce de tout se joyeux bordel, à l’arrivée, après que j’ai clairement entendu le pilote parler d’un retard dû à un « engine problem » notre vol s’est déroulé sans trop de trous d’air. Je reviens enchantée par le ville de Kinsale, par les alentours de Cork et très déçue par Dublin (faut dire que la pluie de nous a pas aidés sur ces trois derniers jours). Je vous mets quelques photos et vous ferai un post détaillé pour chaque ânerie qui nous est arrivée ou  bêtise que nous avons dite. Prépare-toi à lire dès la semaine prochaine, ami suiveur. Pour l’instant ce sera spa et hôtel de luxe avant de nous rendre au baptème de la belle Lisouille.

Oh, je vais être obligée de m’interrompre de toutes façons, le chat, la bête de Pou je précise, que je n’aime pas trop et qui veut très certainement ma mort, est en train de me câliner comme jamais, en ronronnant comme une folle. Je vais en profiter et essayer de gagner quelques points dans son estime.