On vous recontactera

Ouh la la, hier je cherchais quelque chose (non, je ne te dirai pas quoi, qu’est ce que tu peux être curieux alors. Et mon intimité alors, tu t’en fiches ? De toutes façons tu ne m’écoutes plus, tu ne me lis plus, tout a changé, on a changé, toi surtout) et donc (oui, rester digne et faire comme si cette aparté honteuse n’avait jamais existé) j’ai dû relire quelques articles de mes débuts. Ben moi, je trouve que c’était mieux. Les lapins forcenés, les chats psychopathes (et non je ne faisais pas une fixette animaux), les accents bref les 5/6 premiers posts m’ont incitée à repartir dans un style qui me convient mieux : l’inventage.

D’ailleurs je dis inventage mais en fait, le sujet dont je vais vous parler pourrait peut être un jour vous intéresser si toutefois nous en arrivions à ce que certains décrivent comme une fin du monde mais ce que je préfère voir comme une nouvelle phase de notre histoire : l’attaque de zombies. Assez intéressée avec quelques uns de mes amis par le sujet, parce que le 21/12/2013, je vous le rappelle, on devait tous mourir selon les prédictions de Maya (nan, pas l’abeille, un cousin éloigné je crois), nous avions fait de nombreux calculs à l’aide de mojitos, tequila sunrise et autres Guiness (pas de mélange hein, chacun son sien) nous amenant à penser que la fin de l’humanité passerait très certainement par les morts vivants (non, le réchauffement climatique, alors que le 17 mai j’ai toujours le chauffage collectif allumé, on ne me le fera pas croire). Avec mon amie et Pou, au détour d’un japonais (le resto bien entendu, sinon j’aurais écrit « autour d’un », pfff suivez enfin), nous nous disions qu’il nous fallait mettre en place un plan de repli. Ben ouais, quitte à mourir, nous devions nous tirer de la Z situation (pour les non initiés, le problème des zombies). Pou s’était autocratiquement désigné chef de notre groupe (au départ il avait dit qu’il nous laisserait nous faire bouffer par les trucs mais dans un élan de bonté il nous a graciées..le malheureux !). On lui avait donc fait croire que ça nous irait (en fait faut pas lui dire, mais s’il est chef on sera obligées de le décéder donc on lui laisse le bénéfice du doute, il nous apprend les deux trois trucs qu’il a lui-même appris devant des séries, des films, des jeux vidéos ou dans la vraie vie (ahhhn, parenthèse dans la parenthèse, comme si les maths, la géo ou l’histoire du monde allait nous servir dans ces moments là..laissons le rêver) et ensuite on le destitue (ou alors on chante et là, il se destitue tout seul..)) et on devient un groupe cool de gens trop géniaux qui survivent dans la joie et la bonne humeur. Bref de bref, Pou et moi habitons à proximité très très immédiate d’une immense caserne de gendarmerie comprenant une des écoles de gendarmerie les plus importantes de France (gna gna gna, vous savez trop pas où c’est nanananere), kokazero devait donc passer la nuit fatidique avec nous (mais non, pas pour sessualiser notre relation, pour être ensembles quand l’attaque aurait lieu ! obsédés va, arrête de regarder mes fesses ! Mais tu peux mater mes tétés si tu veux, dédicace aux robins des bois) et au moment M, du jour J, nous entrions dans la caserne (en fait on s’était fait inviter à boire un pot avant, c’est plus sûr que de la prendre d’assaut ensuite à 3) et là, Pou nous apprenait à conduire les chars, les tracteurs, les megas véhicules blindés, à tirer avec toutes les armes sans user de munitions puisqu’on est dans une école : y’a des balles à blanc, à devenir legumineusement autonomes en se réservant un potager, viandiquement indépendants grâce à quelques poules, deux vaches enceintes, un taureau et un couple de chèvres (achetés vivants la veille et déposés l’air de rien à notre entrée pour l’apéro) et les quelques notions nécessaires pour faire fonctionner les radios et autres trucs dont on pourrait avoir besoin si un jour on est prêts à renouer avec les cons et qu’on cherche d’autres survivants. Et nous on le divertira. Ouais, spectacles d'humour, moi je danse, chante et imite aussi par exemple. (note de bas de page positionnée en cours de texte: ne pas le divertir trop tôt avant la fin de l'apprentissage pour cause de suicide).

Et là on s’est dit que vu notre jeune âge on allait devoir trouver des amis bi classés tolérablo-utiles sur la durée, parce qu'on a encore un max d'année à tenir face aux damnés. Comme par exemple, et ce ne sont que quelques exemples, un médecin généraliste canon (pour si on tombe malade et si kokazero voulait faire du sesque, paske pour l’avenir de l’humanité je lui aurais bien prêté Pou mais je pense que ça aurait pu casser kekchose entre nous), on avait aussi un chirurgien-canon pour les cas de coups durs ou d’ongles mous et cassants (alors à chaque fois qu’on mentionnera une canonitude, ce sera pour les mêmes raisons parce que la chanceuse jeune fille, n’étant pas engagée, pourquoi se contenter d’un seul ?), on avait un ingénieur informatico-electrico-mecanico-physicien (si c’est possible, c’est un peu un super prof d’EMT géant) qui lui pourrait être moche paske de toutes façons il sera certainement chiant aux vues de ses matières de prédilections, une esthéticienno-coiffeuso-désourcilleuseo-prothesiste ongulaire moche (pour éviter que Pou ne soit tenté), ou même quelconque serait envisageable, je suis tellement au dessus du lot que ça devrait passer (ne serait l’ennui, rien ne devrait le détourner de ma flamme) de façon à ce kokazero et moi ne soyons pas obligées de nous dépoiler (ouais, on n’avait pas le temps de tout prévoir avec des séances d’épilation définitive avant la date fatidique et puis moi, avec la surface à traiter, j’aurais craqué tout mon codevi dans l’truc alors que bon, là, je vivrais dans une monde dévasté par les zombies mais avec mes sous !) nous dépoiler donc à la lame d’un canif émoussé (ah ouais, on a appris à aiguiser des lames aussi) et que nous puissions conserver nos auras respectives et notre liberté de femmes libérées (et tu le sais, c’est pas si facile !).

Mouais, en fait je vais pas tout vous dire parce que déjà on en avait un peu parlé et on en a reparlé et en fait, on a un groupe qui s’agrandit tout doucement et je crains que certains n’essaient de nous voler notre endroit protégé et nos petits trucs de survie en territoire hostile. Donc on va rester sur notre dernière idée : on agrandit le groupe sous réserve que chacun ait une utilité walidée par les 3 originaux. On a intégré potentiellement 5 personens de plus, une photographe par ci (ben ouais, on ne sait jamais si on s'en sort et qu'on rencontre du monde et que la planete revit, on pourra écrire un livre et l'illustrer ou alors on pourra tout prouver par le biais des images), un indianajonso-épandeur (on ne sait pas encore ce que c'est vraiment mais il se reconnaitra), deux informaticiens par là (classés: sympa-réfléchis-anticipateurs-avec une super collection de bouquins-astucieux) et on étudie l'arrivée d'une habile-cuisinière-bricoleuse-sympa-couseuse (dont je trouve que la liste des utilités pourrait faire louche, mais ça n'engage que moi) mais y’a encore quelques auditions à passer. Si notre offre vous intéresse (et ne voyez pas ça comme une inféodation moyen âgeuse : on vous protégera tant qu’on en aura l’utilité, promis et même plus si on s’attache.) bref si toi aussi tu veux devenir l’incroyable talent zombie 2014/2015 envoie « j’en suis » au 61515 et décris nous tes talents. Bien entendu, non sérieux, sans photo, avec enfants (critères individuellement rédhibitoires) s’abstenir.