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Journal d'une femme enfant
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15 juin 2014

shame shame shame shame shame shame shame shame on me

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Waouw, trop la honte ! Parfois on la ressent, parfois on en a peur, parfois on arrive à l’éviter mais de temps en temps on saute dedans à pieds joints. Il y a différents types de hontes, et je pense être devenue une spécialiste de chacun d’entre eux.

Il y a la honte qui fait mal à l’égo mais qui fait rire les autres, comme celle que j’ai vécue en me baladant dans le hall de ma fac pendant une heure, les collants coincés dans la jupette, cul apparent et fesses aérées.

Il y a celle qui vous renvoie à un de vos défauts comme lorsque on emprunte les portes ouvertes timidement par des amis pour se soustraire à quelques obligations (auto imposées), genre aller chercher quelqu’un à l’aéroport ou garder un enfant quelques heures ? Cette honte qui me confirme à chaque fois que je suis égoïste.

Il y a celle qui fait vraiment bobo, celle qui n’est généralement pas publique mais avec laquelle vous avancez seul(e), celle que vous devez assumer parce que vous avez honte de ce que vous avez pensé ou fait. Celle qui vous met face à vous.

La honte de quelqu’un, elle est dure. Elle est moche, mais elle existe et on a beau aimer les gens, parfois leurs actions/réactions ne nous conviennent tellement pas qu’on aurait préféré qu’ils ne les aient pas à nos côtés. Et on a un peu honte d’eux. Un instant, mais un instant très compliqué.

Il y a la honte simple, celle qui arrive lorsqu’on pète par inadvertance en éternuant (toute ressemblance avec …OK, ça m’est arrivé).

Et la plus belle, en tout cas celle dans laquelle je suis devenue experte : celle qui fait mal, physiquement mal, comme lorsque je faisais un défilé afin de montrer ma belle robe dans les calanques de Piana et que j’ai glissé sur les rochers me retrouvant le genou saignant. Comme cette fois où j’ai trébuché dans la rue, comme ça, seule, tranquille et que je me suis retrouvée à quatre pattes à la terrasse du bar le plus fréquenté d’Aix en Provence. Comme lorsque je dansais à un mariage, en robe longue, maquillage et satin et qu’un talon a accroché l’ourlet de ma robe me lançant telle une boulette de canon sur l’estrade du DJ où je me suis écrasée comme un gros caca, une cheville en moins. Comme cette fois où mon talon (note pour plus tard, se méfier du talon) ayant décidé de rester plus longtemps que prévu sur la marche du dessus, j’ai descendu les escaliers du métro sur les genoux avant de finir en grand écart quasi facial devant une racaille qui m’a lancé un « ça va bien madame ? Parce que là, on aurait trop dit Chuck Norris ! ».

Il y en a bien d’autres que je ne vous listerai pas, de peur de dévoiler des secrets que je tente d’enfouir mais avec lesquels je vis depuis un bon moment. Et puis, bon, la honte est souvent liée à une pression sociale, une façon de ne pas gérer le regard des autres et un sentiment de ne pas arriver à supporter ses faiblesses donc en gros la honte n’existe que quand on ne s’assume pas. J’assume beaucoup de choses mais pas encore tout, peut être qu’un jour j’agrémenterai ce petit post de nouvelles histoires que j’aurais réussi à laisser derrière moi..

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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