Savoie ou bien ?

1 février 2015

Debout à 8h30, nous avions prévu de partir à 9h, pour être en haute Savoie à 16h. 9h45, On commence déjà à s’engueuler : Pou ne comprend pas que je ne sois pas prête. Ben on n’est pas rendu mon gars, parce que là, je n’ai aucune explication à te fournir, c’est comme ça. Je suis en retard.

Bref, 10h, c’est le grand départ, je suis censée faire les 3 premières heures et Pou la fin (ouais, pas folle la guêpe, s’il y a des chutes de neige, du verglas ou autre réjouissance montagnarde, ce sera pour lui).

5h de route après, nous connaissons tous les deux par cœur la moitié des tubes du moment et dans un moment de folie ultime, nous retrouvons à chanter, hurler, meuheuher, taper des mains et danser comme John Travolta ce fameux samedi soir lors duquel il était fiévreux. Et oui radio bleu Genève (ou un truc équivalent) a instillé le démon de minuit (à 17h tout pile) en nous : après un petit Queen, un Marc Ronson que Pou adooooore comme une midinette, un long happy de Pharell et une salve aussi éclectique que réussie de rocks (pas de rock quoi hein, du rock tout court) en tous genres, notre voiture s’est transformée en boite de night, le macumba de l’asphalte, Pou se lâche, il twerke et break danse sur son siège (passager le siège, la route est bonne et je me sens bien mieux au volant qu’à la place du mort). On règle le dernier péage (sarassss comment c’est cher ce truc, chaque passage me donne l’impression d’avoir fraudé les impôts et de m’être faite rattraper par la justice) et nous voilà sur la nationale. Bon il neige mais c’est tout à fait gérable. Pi Lentille (un copain du boulot) nous a assuré que depuis des années qu’il vient là, il n’a jamais eu besoin des chaînes. OK, ça adhère moins bien, mais je maîtrise mon véhicule puis y’a un énorme embouteillage donc de toutes façons, on roule à 50 max. Pou maîtrise un peu moins son anxiété que moi mon volant. Je ne saurais dire s’il craint de devoir mettre les chaînes, tout seul comme une grand ou s’il a peur que nous nous écrasâmes dans le ravin. Bref, 1h après, nous sommes à 25km de notre point de départ et là, ça monte un peu et lors du dernier démarrage, j’ai glissé. Dès qu’on peut, on stoppe. Tiens, on peut…

Nouveau drame : Pou, qui avait pris rdv avec le chat de feu vert pour se faire tout bien expliquer, m’apprend, nonchalamment entre deux « putain de chaîne de merde, mais c’est impossible à mettre avec les gants, tu veux pas mieux me tenir le plan de montage plutôt » (euh, moi c’est Pouse, Plutô c’est l’ami de Mickey…), m’apprend donc que le chat a mis les hcaînes sur une roue de démo mais qu’en fait lui, n’a pas essayé (mékilécon…). Bon, en une vingtaine de minute avec un seul vrai potentiel moment de divorcitude, nous sommes parés. L’embouteillage est toujours là, nous reprenons la place dans le rang. Ah mais vala, y’a des amateurs qui glissent tout le long de la route et obligent tout le monde ) les éviter les gueux, faute de Pou qui sait mettre des chaînes, mékisonkons ! C’est pas comme si ça faisait une semaine qu’on dit qu’il va neiger et qu’à Noël y’a eu des nuitées offertes en gymnase hein !

Nous on continue d’avancer et après un petit détour au Cora du coin pour quelques chipster et autres Leffe de réconfort (ouais, placement produit largement rémunéré…) me voilà en train de prendre mon élan pour la dernière montée, non déneigée, de quelques mètres jusqu’au chalet. Patinage hyper bien récupéré, valises sorties, voiture garée et hop : On est en vacances ! 18h30. Un peu après l’horaire prévu mais bon, je vous mets deux trois photos histoire que vous visualisiez bien que ça vaut le coup.

Demain je vous raconterai notre après-midi ski. Pour le moment je vais aller masser mes tibias meurtris par les chaussures de ski et réchauffer mes joues rosies par la température.