Jason et ma toison d'ébène
J'ai été enchantée ce matin par le billet de François Morel sur Lucchini, qui parle du spectacle de déclamation de poésie du second en ayant rédigé lui même en alexandrins.
Bon, malgré ma tentative ce ne sont pas des alexandrins (ou en tout cas certains accrochent un peu), j’aurais donc dû tout réécrire ou revenir à la prose, mais je n'ai pas le courage de tout envoyer valser. Tant pis pour vous, vous vous débrouillerez pour tomber à peu près bon sur la cadence.
Hier était venu le jour maudit du coiffeur.
A peine hors du métro j’appréhendais l’horreur
De la tête que j’aurais la coupe retravaillée.
De la couleur au brushing, j’allais tout changer,
Pou sentant arriver le risque de déchirage
Voulait trouver sa mère pour éviter l’orage.
« Ca ne te plait jamais quand tes cheveux sont neufs,
Alors qu’à chaque fois tu m’fais un effet boeuf *»
Me voilà donc partie pour devenir sexy
Et revenir chaudasse pour mon petit mari.
Il fallut endurer en première partie
Toutes les conversations avec les gens d’ici.
Où que j’ai regardé partout dans le salon,
Des clientes aux coupeuses, il n’y avait que des cons.
Ce moment est passé mais dur à supporter,
Est-ce donc obligé de ne faire que parler ?
Bref à l’arrivée, la coupe semble réussie
Le coiffage est raté mais je le reprendrai.
Malgrè tout j’aime peu le résultat final
Il faudra quelques jours pour le trouver « pas mal ».
Je crois que désormais, je me ferai raser
pour porter tous les jours une tout nouveau toupet.
*Vraie citation ! Bon la vraie c'était "ben t'aimes jamais mais moi à chaque fois je te trouve jolie. comme tout le temps". Ouais..Trop fort ce Pou !
Extraits choisis des coupes qui ont jalloné ma vie..