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Journal d'une femme enfant
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27 juin 2015

OK Corral

Cher journal (c'est comme ça qu'ils commencent toujours dans les films et là, on s'en approche), depuis quelques temps déjà, alors que je fais tout pour que le monde devienne meilleur, aimer mon prochain et que mon prochain m'aime, je suis victime d'une campagne de haine et de méchanceté sur un réseau social bien connnu.

Des personnes que je croyais être mes amies trafiquent les résultats de certains tests, fiables et scientifiques au demeurant, afin de me faire passer pour une vieille femme aigrie et ridée par la vie en enfoncant des clous très profondément dans mes blessures ouvertes.

Alors que j'ai commencé par essayer de les raisonner, elles ont choisi de persister dans leur perfidité, tentant même de corrompre un berger de passage, seulement méchant à 1% (ce post, inspiré de faits réels et parfois très personnel pourra dérouter certains d'entre toi, lecteur, oh, mon lecteur adoré. Mais je me dois d'aller au bout, quitte à te perdre un peu, momentanément). L'adage "entre bon et con, y'a qu'une lettre" m'étant revenu à l'esprit, j'ai décidé de me défendre et la meilleure défense étant la contre attaque (si, si, comme l'empire), je les ai menécées de révéler des secrets honteux si elles continuaient. Elles ont continué.

Un jour, Cocazero (une autre personne innoncente dont je tairai le nom) et moi nous baladions sur l'avenue (de la république), nos coeurs ouverts à l'inconnu. Nous avions envie de dire bonjour à n'importe qui (oui, depuis la fête de la musqiue j'ai la frustration de ne pas avoir pu chanter cette chanson donc...ayé, assouvissement fait) et ce fut un petit restaurant de quartier qui attira notre attention. Rhoo, trop joli, trop calme et les gens ont l'air tellement sympathiques. Cocazéro trainait des pieds, elle râlait, comme à son habitude, mais nos sourires amicaux ont fini par la convaincre de nous accorder cette pause dans la journée de galériennes qu'elle venait de nous imposer.IMG_2533

Une fois assises, nous avons fait ce que nous faisons le mieux: parlé et ri ensemble. Tout à coup Cocazéro a demandé des glaçons que le pauvre cafétier n'a pu lui fournir, son congélateur étant tombé en panne. Folle de rage, elle nous a soudainement dit qu'elle souhaitait partir et qu'elle ne remettrait plus les pieds dans "ce bouge" (les guillemets précédents viennent d'être effectués à grand coup de mouvement d'index et de majeur pliés). Bien entendu, la raison aurait dû nous amener à la calmer, mais vous qui ne la connaissez pas, sachez que c'est impossible. Elle demande l'addition et l'appareil à carte bleue. La serveuse (à la vue des yeux fous de Cocazéro), trésaille "désolée madame mais notre terminal ne fonctionne pas depuis quelques minutes" "alors d'abord c'est mademoiselle (ouais, elle est très à cheval là dessus, une frustration peut-être...) et comment qu'on fait alors ? Je vous l'demande ma petite". "Euh ben, à quelques mêtres de là, il y a un distributeur si cela peut vous convenir". "Mouais, ben, on revient".

Cocazéro nous somme de nous lever et de l'accompagner chercher ce que nous devons au sympathique cafetier. Dans ces moments, certes, vous pourrez nous trouver faibles, mais il n'y a rien d'autre à faire que de la suivre ne serait ce que pour éviter qu'elle n'agresse un pauvre inconnu qui aurait eu l'outrecuidance de lui sourire. Nous suivons sa cadence sans un mot échangé et arrivées à quelques metres du distributeur, elle bifurque et se dirige vers le métro "mais qu'est ce que tu fais ?" "QUOI ? tu oses me le demander ? Le gars nous a craché au visage, je crache au sien et nous allons rentrer chez nous." "Mais Coca..." "Je vous préviens que si l'une de vous ne vient pas dans le métro avec moi, elle aura de mes nouvelles". Par peur et solidarité nous nous sommes décidées et certainement un peu aussi pour vérifier qu'elle ne ferait pas d'auters betises. Sans un mot, coupables et honteuses nous avons effectué nos trajets respectifs quand une sonnerie de texto nous a sorties de nos réflexions "Je vous propose un pacte. Nous ne parlerons plus jamais de ce qui vient de se passer ce soir".

L'innocente troisième victime et moi n'en avons plus jamais parlé jusqu'à aujourd'hui. Mais là, elle a dépassé les bornes et il faudrait que justice soit faite. Si les taxis terroristes ne s'en sortent pas, y'a pas de raison qu'elle, oui.

Ouais, quand on me cherche, on me trouve.

 

Note de la rédaction: toute ressemblance avec une affaire ayant réellement existé ne serait que pure coincidence, ma rancoeur face à de telle moqueries de vieillerie sur mon visage m'ayant poussée à inventer des histoires (inspirées de faits réels certes mais pas vraiment à l'avantage des deux méchantes que je souhaite souiller de mon clavier) diffamantes.

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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