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Journal d'une femme enfant
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28 juin 2015

OK Corral part 2

Il était une fois, non pas dans la ville de Foix (seuls les plus de mille ans pourront comprendre), mais dans la capitale, 3 jeunes et jolies filles qui se baladaient en ville afin de préparer le cours de cuisine qu'une d'entre-elles allait donner aux deux autres. Celle là même, Obélisk, déposait quelques CV au grè du vent.

Dans un magasin de loisirs et de création (t'as vu mon beau lecteur adoré, n'ayant pas encore eu de retour sonnant ni trébuchant 20140607_160812[1]suite aux différents placements produits offerts aux grandes marques précédemment citées, j'ai décidé de ne plus érire la marque mais de décrire l'endroit, pour laisser planer le doute. Malin non ?), les filles s'amusent : elles essaient des masques, cherchent des perles, se disent qu'elles pourraient tenter de do it themselves quelques trucs (ah pardon, tu n'es peut être pas bilingue: de faire elles mêmes quelques trucs de leurs blanches mains) et Obelisk se dit que c'est là qu'elle veut bosser. Arrivée en caisse, son dernier CV trônant sur le comptoir d'une maison de thé tenue par les frères Dammann ( j'adooore ma nouvelle technique qui dit sans dire), elle se demande comment potentiellement augmenter et améliorer l'image qu'elle laissera au jeune homme le temps de revenir lui apporter le résumé de sa vie. De sourires en sourires, de minauderie en phrases double sensitives, le jeune homme s'est vu outrancièrement dragué par la cougar en laquelle Obélisk venait de se transformer. "Euh, Obé, t'en fais trop là, en plus j'crois qu'il est gay" "Laisse moi, rugit-elle à mon intention, si je veux qu'il m'embauche il faut que je lui montre tout ce que je sais faire (oeil lubrique et voix de cochonne 3615 Ulla) et j'en ai maté des plus gays".

Mais bon, ceci n'était que l'introduction, pour vous montrer comme la personne est étrange. Venons en au fait. Le jour20140607_170014[1] dit du cours de cuisine, parties dans l'idée que la solidarité et l'amour de manger les réuniraient, les 3 filles enfilent leur plus beau tablier, se lavent les mains et attendent les instructions rigolotes d'Obé, chef de file et seule expérimentée en la matière. De mon côté, je sors fièrement mon plat à tarte qui déchire, tout récemment offert par une personne très agréable et généreuse. Je ne me souviens plus qui. "Comment qu'on va s'amuser dis-je à la cantonade (alors non, je ne connais pas Eric ni Joel mais c'est une xepression qui veut dire "tout haut à tout le monde". Ne me remercie pas, j'aime t'instruire)" "S'amuser ? Si tu crois que la cuisine est un loisir tu ferais mieux d'aller jouer aux flechettes". Euh, ok.

Après des heures pendant lesquelles les instructions Obeliskiennes nous étaient hurlées dans le cornet, des minutes interminables rythmées par les "allez, fais pas ta fillette, pétrir la pâte à mains nues, c'est facile pour tout le monde, et ne commence pas à chialer, ça va saler le goût", des heures sans boire ni manger parce que "sinon t'auras plus faim tout à l'heure et je ne compte pas m'être déplacée jusque dans ta banlieue lointaine pour rien", de longs moments de solitude à peser de la farine, terrorisées à l'idées qu'un seul gramme ne vienne déclencher la furie de la chef", debout, les pieds souffrants, la chaleur étouffante, la fatigue épuisante et l'ambiance lourde et pesante, nous sortions enfin le repas imposé par la chef. Je m'éffondrai. Obé, dans un rire sardonique et avec la voix grave la plus aigue que je n'ai jamais entendue hurla "j'l'ai eue, je me la suis faite".

20140802_202657[1]

J'attendais d'avoir mangé, certes une très bon repas, mais à quel prix, pour laisser éclater mes larmes, étouffant mes sanglots dans l'oreiller. Jamais, jamais, je n'ai été autant maltraitée par une personne en laquelle j'avais confiance. Mais elle le sait hein puisque depuis, certainement rattrappée par sa conscience (si seulement elle en a une), ayant pris la mesure de ses forfaits, elle est allée s'exiler, loin, dans une zone de notre pays de faible densité de population afin de blesser le moins d'êtres humains possobles. Mais elle sait qu'elle a encore une belle emprise sur moi, qui cherche à la sauver de ses démons dictatoriaux et elle m'attend, dans sa campagne afin de renforcer son emprise.

Je m'étais juré de ne jamais rien dire mais là, c'en est trop. Je ne peux plus continuer. Elle me fait peur et son Christian ne peut plus rien faire pour nous. Je suis même sûre que pour éviter qu'elle ne se venge sur autrui (il ne lui a rien fait autrui), je vais y aller, je vais me forcer à papoter et rire avec elle, je vais gouter des gâteaux qu'elle aura fait pour m'amadouer et surtout je vais tenter de protéger une tierce personne encore plus proche d'elle. Une personne que je me dois de surveiller pour éviter qu'elle ne tombe. Une faible jeune fille dont les yeux n'arrivent pas encore à s'ouvrir entièrement à la vérité. Bref, comme d'habitude, je me sacrifierai, victime de la mode de la puissance mentale machiavélique de l'obélisk.

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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