Back in business
Coucou toi, oui, je sais, je suis partie sans te prévenir, sans même un au revoir, comme ça, en traître, mais c'était pour nous éviter les larmes sur le quai. Tu sais que je ne supporte pas ça.
Mais là, je suis reviendue, je suis reposée, toute molle mais dans cet encore agrable cocon vacancier, et j'ai trop plein de trucs à te raconter. Alors, je te demande de bien vouloir me donner 24/48 heures histoire de tout remettre en ordre dns mon cerveau et d'avoir le temps d'accrocher les 4568 machines qu'on a à faire avec Pou et je te dirai tout sur :
Mon VIPisme autoroutier, les lapins de rond point, les poutres trop basses, les animaux sauvages, les erreurs de parcours, les balades Charentaises (et non, ce ne sont pas des balades en pantoufles. Oh, ne me ment pas, j'y ai pensé 1000 fois durant la semaine, il n'y a pas de raison que toi, ça t'échappe), l'éco responsabilité, notre formation de rameurs, le temps que nous avons passé à bouffer découvrir les spécialités locales, l'organisation du voyage, l'achat de mon maillot, le manque de culottes de Pou (de slips, mais culottes est un mot que j'ai toujours aimé), nos folies dans un lit en 180, les envies coloristiques de changement de murs de la maison de Pou, notre houleuse traversée de l'océan, notre envie d'installation vers là bas, le futuroscope bien évité, le climat océanique (ta mère) de merde !
L'eau, l'air et la vie quoi.
Là, je finis d'accrocher le linge, de trimballer Pou de magasin de bricolo en rayon déco et je serai à toi, comme la sardine belle-iloise est au patrimoine mondial de la gastronomie.
Je t'embrasse (je crois qu'il se passe quelque chose de nouveau entre nous). Ca me perturbe, mais ça me plait.