Alexandre le grand
Hello, ça faisait un bail ! Je n’ai pas grand-chose à vous dire de neuf, sauf qu’on a vécu un moment de rire magique avec Pou il y a quelques jours. Je remonte un peu le temps : un jour Pou et moi cherchions le prénom qu’on aurait donné à un mini nous éventuel et après qu’il m’ait proposé (et je vous jure qu’il l’a fait sans second degré) César (pour l’empereur hein, pas le chéri de Rosalie), Napoléon, j’avais bien compris quel axe de recherche il souhaitait suivre. Et c’est donc ainsi que nous sommes tombés d’accord sur Alexandre. Peu après, nous avons bien réfléchi et sommes tombés d’accord une nouvelle fois (mais ça c’était avant, on tombait d’accord plus souvent, l’amour peut être) sur le fait que nous reproduire serait l’erreur suprême, pour nous, le monde et le mini nous potentiel. Voilà, le décor est posé.
Revenons donc à il y a quelques jours, lorsque j’ai fait à manger avec les restes d’un frigo un peu famélique. Pou, une fois sa première fourchetée avalée, a fait une tête de gros dégoutté. Voyant ça, je me tourne vers lui, passablement saoulée « euh, si ça ne te plait pas, tu me le laisses pour demain midi mais de là à donner l’impression de manger du caca, y’a un monde hein ! » et là, dans un moment de grâce et d’inspiration absolue Pou se tourne vers la gauche (j’étais à sa droite et nous n’étions que 2 dans l’appartement) et se met à vociférer « Alexandre, ta mère se crève le cul à nous faire à bouffer et toi, tu fais ta tronche de gros blasé alors qu’il y a des enfants qui meurent de faim dans le monde ? » moi « Non mais Pou, on ne dit pas ces mots là devant le gamin, tu crois que c’est une éducation ça ? » « Elle a raison, tu me mets hors de moi, allez va dans ta chambre. Et sans manger en plus, ça t’apprendra tiens » et là, nous avons éclaté de rire. Quelques heures après, je partis au lit la première et lorsque Pou me rejoignit (c’est moche hein le passé simple, ça ne va que dans les poèmes et je ne suis pas vraiment poète. Souviens toi :
J'ai été enchantée ce matin par le billet de François Morel sur Lucchini, qui parle du spectacle de déclamation de poésie du second en ayant rédigé lui même en alexandrins. Bon, malgré ma tentative ce ne sont pas des alexandrins (ou en tout cas certains accrochent un peu), j'aurais donc dû tout réécrire ou revenir à la prose, mais je n'ai pas le courage de tout envoyer valser.
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il est entré donc en me disant « tu sais quoi, je n’ai même pas envie d’aller faire un bisou à Alex avant de dormir tellement il met des tensions entre nous. Ca te dirait qu’on aille l’abandonner dans une forêt demain ? »
Ben on a rééclaté de rire en se disant qu’on était vraiment frappés et qu’heureusement qu’on n’avait aucun Alexandre à martyriser.
Ah, ça y est, je me souviens pourquoi j’étais venue te parler : j’ai un avis qui vient de se développer à l’intérieur de dedans mon esprit à force de fréquenter de drôles de nanas par le biais des réseaux sociaux. Tu sais ces nanas qui jouent les prudes, mais qui sont (spéciale dédicace à Cocazéro et Obélisk) de grosses putasses en vrai. Mais bon, là, je vais plutôt aller manger. Elles attendront les autres, finalement, ça n’est que secondaire hein…