J'ai pas mourru...

Il y a quelques temps de cela, je rangeais les marabouts et les ostéopathes dans la même catégorie: celle des charlatans profiteurs des gens faibles. Lorsque j’ai commencé à me sentir mal, j’étais aussi motivée à l’idée de trouver un moyen de me sortir du trou que peut l’être un nageur déguisé en otarie coursé par un requin au régime (on dit coursé pour quelqu’un qui est suivi à la nage ? Va falloir que j’investigue…) à l’idée de gagner le rivage. De deux choses l’une (je déteste prononcer cette phrase, vous me ferez grâce de vous l’imposer, mais je suis claquée hein et faute avouée à moitié pardonnée. Ouais, ok, je me sens bien partie vers la soirée dictons moisis) bref tout bien considéré, soit j’étais devenue faible (et pitet ben qu’ouais, au moins quelques temps) soit j’ai des amis supers convaincants, mais quoi qu’il en soit,  je me suis retrouvée tour à tour chez une psy, chez une sophro et enfin chez une ostéo. J’ai sûrement pensé à aller voir un marabout, j’me souviens plus bien, c’est loin ce temps là, mais de toutes façons, chacune de ces spécialités para médicales n’étant pas prises en charge, j’étais trop ruinée pour envisager un détour par le cabinet de docteur M’Goundou. Aujourd’hui, si je continue à parler un peu de ma vie à la psy, j’ai coupé les ponts avec les autres, non sans admettre qu’ils mériteraient un diplôme reconnu par l’état car, lorsqu’ils sont bons, ils sont très bons. Bref, tout ça pour vous raconter qu’hier,  les manipulations de la douce Caroline m’ont permis d’aller bosser dans la joie et la bonne humeur. Je vais me faire fignoler demain midi et hop, l’écrasement du rachis ne sera plus qu’un mauvais souvenir (jusqu’à la prochaine).

Voilà voilà, j’ai l’impression de vous avoir bien ennuyé ces dernières minutes, mais au départ lorsque j’ai pris ma plume virtuelle j’avais prévu de vous parler de certaines personnes avec lesquelles je bosse et qui ne sont que des gros tas d’incompétences flagorneuses mais qui arrivent toutefois à gravir les échelons, ce qui me dégoute au plus haut point, de vous parler de Handybag que je vais assigner pour cassage de moral à cause de ma poubelle de ce matin qui a attendu d’être dans mon entrée pour se fendre par le bas et répandre la caisse du chat entre les lattes de mon parquet ou encore de ce planning de fou qui m’attend la semaine prochaine entre visite parentale, visite copinale à deux doigts d’accoucher ou anniversaire d’enfant tout piti.

Bon à la place, je vais finir le chesseburger que Pou vient de nous préparer et m’allonger devant la télé pour une petite soirée séries en amoureux. Je reviendrai quand j’aurai vraiment quelque chose à vous raconter…désolée...