shame, shame, shame, shame, shame, shame, shame, shame on me
Il y a des choses dont on ne doit pas parler, des choses que la morale réprouve, des choses que les femmes ne peuvent même pas aborder dans leurs rêves les plus fous, mais moi, aujourd’hui, devant vous, je vais tenter de le faire : bonjour, je m’appelle Sylvie, j’ai 37 ans et …je suis un orque ! Oui, une femme qui ne sait pas comment elle ferait si elle n’était pas déjà mariée pour garder un chéri : Oui, le suspens est à son comble car je n’ose pas complètement encore mettre des mots sur ce qui m’arrive. Disons que si je rencontrais un homme aujourd’hui, que je devais passer l’étape de la première relation sessuelle, je n’arriverais jamais au second rendez-vous. En effet, entre mes petons qui puent, (oui, oui, je suis une fille et parfois, j’ai les pieds dangereux), mes bourrelets apparents, (oui, oui, je n’en suis potentiellement pas moins agréable à regarder, mais si je devais les sortir une nouvelle fois pour la première fois, ce serait bien le stress et la honte quand même) et enfin, mes ronflements de femelle camionneur (oui, oui, c’est pas tout le temps hein, mais parfois Pou me demanderait volontiers en divorce…) ben je suis bien contente d’avoir développé toutes ces tares à côté de l’homme qui m’aime, qui a su faire avec et accepter les changements, en grognant parfois mais sans jamais oublier que c’est mon ensemble qui le charme et pas les petits ou gros défauts qu’il a découvert au fil du temps.
Voilà, je ne pourrai plus jamais te regarder dans le blanc des yeux, lecteur, mais il me fallait aller à confesse. Et surtout sache que si je dois passer chez toi, il est inutile de me demander d’enlever mes chaussures ou de passer la nuit, si tu tombes sur un bon jour, on pourrait ne plus jamais se parler…