mystère et boulle de gomme...

Il  était une fois, non pas dans la ville de Foix (les moins de 75 ans ne pourront pas comprendre, ahhh, Devos, ce héros…) bref, il était une fois une jeune femme (moi) qui s’était pris quelques jours de repos histoire de se donner un avant goût de vacances. Profitant de n’avoir pas vu ses parents depuis quelques mois (7 quand même), elle décida de se rendre chez eux, qui, puisqu’on parle d’avant goût de vacances, habitaient dans le sud de la France. Ahh Marseille, cette ville détestée, quittée avec tant d’indifférence après lui avoir accordé mes 25 plus belles années que c’en a même été choquant, Marseille, me revoilà.

Peut être parce qu’elle avait pris mon départ comme une boutade ou un moyen de la mettre au pied de ses murs décrépis, mais la Marseille que je connaissais c’était parée de ses plus beaux atours pour notre rencontre. Et, si j’avais quitté la cité phocéenne sale, surpopuleuse, embouteillée et triste, j’ai retrouvé une ville embellie, propre (aux endroits que j’ai côtoyés pendant 4 jours hein), vidée de la plupart de ses habitants en cette période estivale et surtout, attrayante et mise en valeur.  Quelle idée formidable que celle d’avoir créé ce Mucem et réhabilité tout un quartier qui est maintenant devenu visitable et agréable et où nous avons (mes parents et moi) déambulé une matinée entière, de fort en musée, de sculpture de Dali en visages de femmes aux points cardinaux.

D’ailleurs parlons-en de mes parents. Tu le sais lecteur, en général les retrouvailles familiales, chez moi comme chez toi et chez les autres sont autant de moments de tension et de risque de dégénérages incontrôlés. Mais cette fois-ci, alors que j’avais affuté ma plus belle plume pour te raconter comment j’avais encaissé les réflexions maternelles sur mon poids, les sacrifices paternels exagérés ou les difficultés qu’il y a toujours à se retrouver en terrain ennemi où les règles ne sont plus les nôtres, ben, je n’irais pas jusqu’à dire que je suis déçue (non, papa, maman,  si vous lisez ceci, ne vous méprenez pas hein)mais tout s’est passé dans le calme, le partage et la bonne humeur.

Le tout rythmé par une activité proche du néant à cause de la chaleur étouffante (augmentant de ce fait par la proximité continue imposée les risques de fritage), nous avons trouvé une façon de fonctionner assez étonnamment réussie. De petites baignades en agréables restos, de gentilles rigolades en désaccords calmes, nous avons trouvé le compromis presque parfait.

Ca fait bizarre, et bon,  bien que ce soit quand même moins drôle à raconter c’est toutefois bien plus reposant, pour moi certes (je suis quand même au centre de ces récits formidables) mais certainement pour eux aussi…Bref, gageons d’être capable de remettre ça en novembre sur mon terrain à moi…Et un nouveau post sera peut-être l'occasion de chercher comment nous y sommes enfin arrivés ...