Vous êtes le maillon faible ...
Voili voilou, parfois mon esprit part dans des contrées où je n’ose pas aller le chercher et où il se sent libre de vivre sa vie. Tout à l’heure alors que je sortais de la douche bienfaisante de fin de journée de boulot, il est parti dans le royaume étrange des émissions télé et s’est demandé si je serais capable d’y participer et là, je me suis vue dans Koh Lanta. Ouais, rien que ça, une émission où tu arrives pomponnée et où en trois jours tu sens le fennec du bec, le rat d’égout des aisselles (ben koh lanta dans un pays froid ça empêcherait la production d’avoir une excuse pour mettre les nanas en maillot) et le maillot parlons-en, je ne suis pas portugaise, mais si tant est que je survive à trois jours de riz blanc bouilli, je ne te raconte pas l’état de mes jambes, de ces fameuses aisselles et de mon beau maillot après 3 semaines sans rasoir ! Seul Pou serait en capacité de survivre à une telle vision (ben ouais, il le fait déjà...oh, tais toi, tu sais bien qu’à un moment la magie s’éteint). Et puis en plus, comme si abrutie par la chaleur et la faim j’avais envie de jouer à me poster sur des poteaux en plein cagnard…pi imaginons une seconde que je gagne une épreuve de confort. Mais il n’est pas né celui qui arrivera à me tirer hors du jacuzzi dans lequel je serais vautrée attendant le massage salvateur de l’autochtone ou celui qui arrivera à me décoller de la table à laquelle je dégusterais un délicieux pavé de bœuf avec ses petits légumes grillés ! Le mec qui s’approche je lui fais vivre l’enfer ! Bref Koh lanta, c’est pas pour moi.
Essayons maintenant Secret story, de toutes façons il n’y a pas vraiment besoin de secret puisqu’ils sont créés de toutes pièces. Je leurs proposerais que le mien soit « je suis enfermée avec un tas de débiles mentaux mais je suis sous couverture ». Au bout de deux jours, je pense que l’émission serait arrêtée par la CSA, après le premier meurtre filmé en direct par 112 caméras : je vous avais dit que je n’aimais ni les débiles ni les gens et encore moins ceux qui parlent dans mon dos. Pi c’est pas ma faute, ils m’ont provoquée : ils ont essayé de discuter avec moi ! Bon, Secret on laisse tomber. Mais comment je vais devenir célèbre moi alors ?
Ah ouais, n’oubliez pas les paroles…non, là je serais radiée et rayée de tous les medias du monde. Ah ouais, question pour un…non, OK personne ne regarde, ça ne me propulsera pas (si, si, c’est que pour ça !). Nan, pi, qui voudrait devenir célèbre ? Ben moi, mais j’attendrai d’avoir mérité cette reconnaissance publique et si jamais elle devait tarder, ben je t’ai, toi !