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Journal d'une femme enfant
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9 août 2013

Love is in the air

Il y a des habitudes dans la vie qui ont la vie dure. Moi par exemple, là, alors que Pou regarde le foot, à chaque fois qu’Hervé Matoux dit « on retrouve Olivier Talaron » ben je dis « Delphine » (c’est honteux, dites-le à voix haute vous verrez : Talaron Delphine). Mais bon, il n’y a pas de match tous les jours..et ce n’est pas du tout le sujet que je souhaitais aborder avec vous (c’est un tu collectif, oui, vous êtes encore plus de deux à me lire… d’ailleurs n’hésitez pas à faire tourner hein). En effet, ces derniers jours, avec toutes les personnes avec lesquelles j’ai discuté, l’amour était au centre des conversations. Parce qu’il est en fin de vie ici, parce qu’il fait mal là bas ou parce qsylvie-fabien031u’il est éteint par ailleurs. Parce que c’est sa fête aujourd’hui ou parce qu’il est recherché par tel ami. Et je me demandais, après 18 ans, comment je pouvais être sûre que j’aimais toujours mon Pou. J’ai cherché, je me suis posé la question et, un peu en stress, je commençais à faire la liste de ce que j’aime chez lui : quand il me fait rire, quand il me soutient, quand il est attentionné (ça c’est vraiment à apprécier à sa juste valeur) quand il me fait me sentir belle, quand on discute calmement de tout et de rien, quand il me parle de choses qui le passionnent, quand je vois ses jolies mains, bref, j’ai réussi à trouver mais je me suis dit que tout ça n’était qu’un amoncellement de petites raisons et je me suis rendue compte que chacune d’entre elle est vraiment insignifiante. Du coup, pourquoi lui ? En plus, à chaque nouvel argument dans la case « pourquoi je l’aime », j’en trouvais facilement un pour la colonne d’en face « pourquoi je pourrais le tuer mains nues ». Je me suis donc dit que le moment était bien choisi pour lui demander, à lui, mon Pou, pendant le premier match de la ligue 1 (ouais, en même temps, je sais, je n’ai pas mesuré tous les risques, surtout que lorsque je posais ma question, la seule belle action se nouait sous ses yeux). Une fois n’étant pas coutume, je crois qu’il a su répondre. « Pou, pourquoi tu m’aimes et comment tu sais tous les matins que depuis tout ce temps tu m’aimes toujours ? » un blanc, un « putain, mais vas-y tire », un regard vers moi et « Tu rigoles ? On parle de ça maintenant ? Pi je sais bien que c’est piégeux » « allez, dis moi » « ben je me pose jamais la question, c’est animal, instinctif. Si t’es en détresse, j’ai envie d’essayer d’être là par exemple et surtout, il faut voir les choses différemment : le matin lorsque je te vois te lever du lit je sais que je t’aime (moi, dans ma tête : « tain c’est trop beau, il m’aime même au réveil, je vais chialer ») parce que tu m’as fait chier dans la nuit (ah ouais, ok, je me suis encore emballée), t’as ronflé comme un camionneur, tu m’as poussé du lit, tu as parlé, parfois même t’as fait des bruits indéfinissables, je suis crevé, j’ai eu envie de te tuer ou de te tabasser 30 fois dans les 6 dernières heures et ben, t’es là, tu te réveilles et je ne t’ai même pas molestée alors que n’importe quel autre être humain serait au fond d’un trou que j’aurais creusé de mes propres mains, voilà, c’est pour ça entre autre, que je sais. Mais c’est con ton truc, on le sent et puis c’est tout, faut pas se poser de question. Quand tu le sens plus là aussi, tu sais. »

Mouais, côté romance, j’ai vite ravalé les trois larmes qui avaient failli sortir, mais malheureusement, je crois qu’il a raison, on sait qu’on aime quand par exemple on veut que l’autre soit le meilleur parce qu’on croit en lui, quand on a peur pour lui, quand on a envie de partager des choses, mais on sait qu’on aime surtout dans ces moments difficiles où on ressent le besoin viscéral d’aider l’autre, de l’accompagner, où on le hait tellement qu’on pourrait le tuer alors que la seule chose qu’on souhaite faire c’est un gros câlin dans ses bras. Ce qu’on sait aussi c’est quand c’est fini. Quand cet indéfinissable sentiment a disparu. En fait, on sait qu’on aimait quelqu’un et quelle était la force de cet amour quand on l’a perdu ou quand on ne l’a plus. C’est moche, mais je pense que c’est réaliste.

Bon, une fois de plus, sérieuse mais loin d’être capable de vous exprimer ce que j’ai vraiment au fond des tripes, revenons donc à mes âneries. En fait ce qui m’a donné envie de vous écrire sur l’amûûûûr c’est aussi un tweet lu tout à l’heure : « j’aurais aimé vous présenter l’amour mais il est parti à la plage » « Baoum tcha tcha tcha »…années 80 quand tu nous tiens !

 

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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