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Journal d'une femme enfant
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21 octobre 2013

winter is coming

Et avec lui son lot d’averses, de mauvais temps, de moral en berne, de grisaille et tout ce qu’on a tendance à ne pas aimer dans cette période compliquée entre la rentrée et noël. Si là-dessus vous ajoutez quelques mauvaises nouvelles, comme une mamie un peu patraque à presque 92 ans, un petit neveu tout malade à cause d’une saloperie de tique, un refus d’évolution, quelques problèmes voisinaux, des vertèbres cervicales manquant d’esprit de coopération, un beau rhume qui s’installe, une somme de boulot dépassant l’entendement et quelques contrariétés quotidiennes, ben votre serviteuse, elle craque. Et aujourd’hui elle l’a fait en beauté, ça faisait longtemps mais une belle crise de stress et d’angoisse a illuminé ma journée morose. J’en ai ras le bol, j’étais super fière de moi, capable de les gérer, et même mieux, lorsque ça allait moyen, je savais les anticiper et me changer les idées. Là, lundi, octobre, fatiguée, ben j’ai rien vu venir et après avoir lutté une bonne trentaine de minutes (et vaincu), je suis retournée à mes dossiers, brave fourmi, gentille abeille ouvrière dans la grande ruche. Mais je suis claquée, je sature, en fait, si rien de grave ou de compliqué ne m’arrive (et oui, je croise les doigts), là du haut de mes 37 ans, j’ai comme l’impression de me rendre compte que la vie c’est pas très très très cool tout le temps et que parfois y’a du mauvais. Cette année j’ai perdu (pas définitivement hein, ils vont bien ils sont en vie et je leur souhaite de le rester très très longtemps et plein de bonheur) deux personnes qui comptaient beaucoup pour moi. Une m’a déçue, il restera dans ma vie mais je ne peux plus dire qu’on est amis. L’autre m’a accusée d’avoir laissé tomber notre amitié et de ne plus avoir donné de nouvelles, mais après avoir tenté de nombreux appels restés sans réponse, j’ai choisi de ne plus me faire polluer par son mal être, sa possessivité, sa victimisation et ses jugements. Jusque là, j’ai toujours été la sympa positive rigolote qui était là pour ses amis, ses copains, ses collègues, ses voisins, sa famille, bref celle qui est là, celle qui a le mot juste ou le mot pour rire, celle qui ne va jamais mal, de toute façon elle ne peut pas, il faut qu’elle assure pour les autres. Et je ne m’en plains pas, j’ai toujours aimé ça, c’est un rôle que j’ai apprécié endosser, que j’ai pris avec fierté pour essayer de distribuer le bien autour de moi, mais là, ça fait un an que je n’y arrive plus ou pas bien, que je me rends compte que j’ai plus besoin des autres que je ne peux les aider, que j’ai envie de leur soutien, que je désire leur  reconnaissance, que je souhaite plus d’attention. Alors bien sûr il y a toujours Pou avec ses hauts et ses bas, ses techniques de réconfort toutes personnelles, sa capacité d’écoute et d’empathie fluctuante mais ses bras doux et ouverts dès que j’en ai besoin et il y a les fidèles, les vrais, ceux qui me rebattent les oreilles de leurs «  arrête  tes conneries, chacun son tour, t’es juste humaine et t’as aussi le droit de craquer », les amis, auprès de qui j’ai bien chialé cette année, ceux à qui j’ai demandé mille fois pardon de leur avoir infligé ça, ceux qui acceptent tous impuissants qu’ils peuvent être, qui sont tout de même là, quand il suffit juste de me serrer la main ou d’attendre un petit mieux, et vous le savez, vous êtes 3 toujours et en permanence à mes cotés. Mais il y a aussi ceux qui sont moins là mais tout aussi présents bien que nos vies nous ait un peu plus éloignés, je vous compte aussi au nombre de 3, vous qui prenez des nouvelles malgré un bébé en route, vous avec qui on passe des soirées à discuter malgré les enfants bien en forme à côté. Et après il y a la famille, à qui on ne dit pas tout parce que de toutes façon ils ne peuvent, eux non plus, rien faire, pas toujours adroite mais toujours aimante, pas toujours réconfortante mais toujours prête à essayer. Ahhh, je viens une fois de plus de me vider de plein de larmes là, en vous visualisant tous, mais ce sont de vraies larmes de bonheur, de satisfaction de vous avoir de savoir que je peux compter sur vous. Ouf, j’ai les yeux secs, l’esprit léger, peut être qu’en fait c’est ça le bien être, le bonheur, la joie, c’est d’être entourée. En fait, lorsque j’ai mes petites crises d’angoisse, souvent je les passe à pleurer avec vous et hop y’a plus…ah bon, là je vais vous laisser, sans oublier de vous remercier une nouvelle fois d’être vous, mais Pou vient de remarquer (comme je lui dis depuis samedi) que nous avons une dizaine de coccinelles chinoises qui ont envahi notre plafond et a entrepris de monter  sur tout nos meubles de plus d’un mètre de haut afin d’avoir la distance pour les attraper et nous en débarrasser, le tout au rythme de San Ku Kai remixé par Kavinsky, qu’il nous met en boucle depuis 3 jours !! Et ça, ça remonte le moral ! Bisous, bonne soirée les gens !  

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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