pêle mêle

Les jours se suivent mais ne se ressemblent (parfois, heureusement) pas. Sans pavoiser (je suis toujours autant superstitieuse), je vais mieux. Demain en plus une journée de femme parfaite s’offre à moi : mes parents arrivant sur leur cheval ailé vendredi, je vais me cogner un ménage de ouf malade (seule parce que Pou ne sera pas à la maison assez tôt) que nous aurions dû entamer il y a de ça plusieurs siècles, des courses afin que nous ne passions pas 4 jours à écumer les restos, va arriver une moment où ça va commencer à faire un peu cher et un peu gras, le rangement qui va avec parce que sinon, t’as presque l’impression de n’avoir rien fait et de toutes façons, va bien falloir les stocker quelque part les darons (comme disent les jeunes) et enfin une tentative de dressage de chat à ne pas attaquer ses grands parents humains, dressage qui n’a jamais porté ses fruits jusqu’à présent. Ensuite va falloir prévoir un petit planning parce que sinon, on risque de se demander ce qu’on va faire et les parents, c’est comme les enfants, trop longtemps enfermés, ça peut devenir chiant (rho, ça va rigolez, z’êtes pas des montres !!). Ah, entre temps mon frère m’a appelée pour me dire qu’il venait de se faire doubler sur la route par un camion de la flotte « Etron » comme nous avons 8 ans d’âge mental à nous deux, on en rigole encore…

Sinon, je vous ai raconté comment j’ai décidé de zénifier ma vie ? Comment je vais revoir mes priorités ? Et surtout comment j’ai décidé que ma vie privée était devenue number one ? Comment amis et famille vont passer les premiers ? Comment ma devise sera dorénavant empruntée à une ancienne collègue « de toutes façons, ils ne vont pas me percer un deuxième trou du cul ». Rien que le dire ça soulage, bon, faudra arriver à la mettre en pratique maintenant…

Aucun rapport avec ce que j’ai écrit avant, mais je viens également de retrouver goût à la lecture (ben quand tout pèse, même l’évasion littéraire est difficile : je préférais m’abrutir devant la télé que me concentrer sur un bouquin tout agréable soit-il) repris goût à la lecture bien que le dernier opus qui a rythmé mes soirées ait été une sinécure insoutenable. Bon c’est pas très fuck them all comme attitude malgré le paragraphe précédent, mais il m’est impossible de ne pas finir un livre quelle que soit ses qualités ou défauts par respect pour celui ou celle qui a osé et mené son rêve à bout et là « la vie est brève et le désir sans fin » m’est apparu comme l’exact inverse de son titre : un désir bref qui a fait ressembler la vie à une journée sans fin ! Ensuite un petit Amélie Nothomb, une ode à sa façon d’aimer très personnelle, une écriture qui m’est toujours, souvent en tout cas, agréable. Et là j’hésite, j’ai une bonne dizaine de petits bouquins, des valeurs sûres de divertissement à mes yeux comme du Douglas Kennedy, de l’inconnu à la critique unanime avec « demain j’arrête », du à découvrir avec un pitch original et passionnant « le CV de dieu » ou comment après le 7^ème jour Dieu a dû se mettre à chercher du boulot, un nouveau Amélie Nothomb que je stocke depuis sa sortie en poche « Barbe bleue » ou d’autres livres, piochés au gré de mes pérégrinations fnacesques, mes yeux penchés sur les 4^ème de couv offertes aux regards affamés de lecteurs en quête de leur prochain graal.

Ah sinon, j’ai toujours les 50 nuances de Grey que m’avait filé Loubsette (oui, c’est son surnom) mais que j’ai négligemment posé sur la table de chevet, l’ensevelissant peu à peu sous des tonnes d’oubli. Mais bon, on ne lit pas de genre de livre dans la pièce à côté de celle de maman et papa donc on verra plus tard pour çui-ci. Allez, sur ce, je vais vous laisser pour me fondre aux sons of anarchy et passer une bonne petite soirée de repos avant els deux tornades à venir, celle du ménage de demain et celle des parents de dredi. Surement à la semaine prochaine.