faites des gosses qui disaient...

Bon, mes parents viennent d’arriver chez mon frère après 4 jours passés chez Pou et moi. On ne peut pas dire que ça a été les meilleurs jours passés ensembles puisqu’en plus des rires et petits riens quotidiens habituels, on a aussi eu droit aux engueulades et aux larmes. Définitivement, lorsqu’on n’a pas de chambre d’amis, lorsqu’on n’a plus l’habitude de passer du temps ensembles, lorsqu’on n’est plus sur la même longueur d’ondes et surtout lorsqu’on n’a plus la patience de supporter les défauts des autres (dans un sens comme dans l’autre), il faut s’en tenir à des réunions familiales « non permanentes ». Des retrouvailles qui n’induisent pas 100% de partage du même espace vital. Il faut savoir se ménager des plages de manque …

Là mes parents ont poursuivi leur tournée des popotes chez mon frère et ma belle sœur et je gage que leur séjour, rythmé par la vie du petit (mon cher neveu ingrat qui ne s’intéresse à moi que pour me demander où se trouvent le chat ou tonton…), sera moins jonché d’écueils en tous genres. Ben oui, en endossant leurs capes de grands parents, mes parents seront dans la position de donneurs : donneurs d’amour et de tendresse sans rien attendre en retour alors que lorsqu’ils sont avec nous (leurs enfants) ils ont toujours, quoi qu’ils en disent et quoi qu’ils en pensent, leur statut de donneurs d’amour peut être mais surtout de leçons et à un certain âge, ça ne passe plus. « Sous mon toit ce sont mes règles » comme nous l’entendons tous à l’adolescence est une maxime qui traverse les âges et qui reste valable même lorsque le toit concerné est celui de la descendance et non plus des parents. Bref, la famille c’est compliqué même si on les aime.