oui, mais nan

J’avoue avoir l’humeur changeante, mais bien, hein : le rire aux larmes en un centième de seconde, à la X Or, le shérif de l’espace. Je peux aimer et détester une personne au cours de la même demie heure, en fonction de ce qu’elle aura pu dire faire ou de ce que j’aurais pu déduire qu’elle a souhaité faire à partir d’un de ses gestes anodins. Mais bon, il est évident que les humeurs d’autrui sont des phares qui guident les nôtres. Hier par exemple, je rigolais comme une bossue devant l’enregistrement de vendredi tout est permis. Pou s’approche s’assied (à ma demande hein, il n’est pas maso) et endure l’émission à grands renforts de « mais c’est nul » « c’est pas drôle » « qu’ils sont pathétiques » « mais d’habitude il n’est pas aussi mauvais lui ? ». Bref, sœur sourire était de sortie, et moi qui en pleurait presque de rire quelques minutes avant, je me suis forcée à aller au bout, gâchée par son humeur chafouine. A l’inverse, quand je boude ou que je suis triste devant un film d’amour (ou le roi lion, étalon de ma vie en matière de tristesse), ben si Pou me fait son air de petit koala rigolo ou que je croise des personnes en pleine phase « life is beautiful », en général, ça me contamine, si c’est sincère et pas surjoué (je hais les heureux factices : ils me rendent triste et j’ai envie de les tuer)..

J’vous raconte ça parce que je ne pense pas qu’il soit vraiment grave d’être un peu changeant, voire un tantinet lunatique. Que tout le monde a le droit parfois de se lever en pump it up style et, après avoir cogné son orteil ou fait tomber son gâteau dans son thé, se retrouver en chewbacca like pour la journée (jusqu’à l’arrivée des muffins au chocolat de Josiane, du 3^ème) ou la rencontre de Oui Oui, la débile du 2^ème qui exacerbera cette rage intérieure.

Mouais, aujourd’hui je me suis réveillée en ayant envie de vous raconter ma vie, mais là, j’ai faim et je ne suis pas inspirée donc une fois de plus, je vais changer d’avis et reviendrai vers vous plus tard (ou pas) bon dimanche