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Journal d'une femme enfant
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8 février 2014

c'était le bon temps..

Ah ben voilà, la troisième fournée de linge tout récemment proprisé étant en cours de séchage, j’ai donc le temps de me poser un petit quart d’heure pour vous raconter deux trois anecdotes montagnardes. Bon tout d’abord pour ceux qui se poseraient la question, oui, ça fait du bien de s’éloigner un peu de son quotidien, de se laisser porter par ses envies et de n’avoir comme rythme imposé que celui des horaires de fermeture des télésièges.

DSCN4726

Donc nous voici le 2 février, l’avion vient de nous déposer à Genève, nous avons attendu 2 heures la navette qui devait nous accompagner dès notre atterrissage à Megève, j’ai failli vomir 10 fois sur les 10 derniers kilomètres sur les routes de montagnes (j’avais oublié combien c’est affreux de se faire transporter sur ces chemins sinueux, ça ne m’est revenu qu’en me remémorant mes parents stopper la voiture toutes les 20 minutes pour nous faire prendre l’air, à mon frère et moi lorsque nous étions petits), nous avons bien évidement fait les 200 mètres entre la gare routière et l’hôtel, nos valises (les valises de Vio et Rach, soyons honnêtes) à la main, dans la neige, il est 21h30, le resto va fermer donc la chef nous propose de nous installer à table avant de passer par la case chambre sinon elle ne pourra plus nous servir…Comme dirait Habib dans Kaboul Kitchen, ça craint beaucoup du cul ce début de vacances. Mais bon, un très bon repas, un bain délicieux et une nuit reposante plus tard, nous nous réveillons requinqués, le soleil est haut et beau (chaud serait un peu exagéré), notre équipement nous sied à merveille et banco, Pistes nous voilà. Sur le chemin de ces dernières (à 50 mètres de notre chambre, quel bonheur !) nous faisons la halte obligatoire chez le loueur. Un jeune savoyard sympathique et attentionné qui va me faire essayer trois paires de chaussures pour trouver celle qui me meurtrira le moins les mollets « ah ben là désolé m’dame, mais on est en XL sur la largeur, j’ai po mié » (ouais, il parlait un peu comme ça et en plus il avait une drôle de tête, un style de visage qui aurait pu jouer dans Délivrance à la neige..mais extrêmement gentil hein). Pou trouve donc avant moi et v’là t’y pas mon gentil benêt qui lui demande son poids… « euh, excusez moi, interviens-je, à quoi ça sert le poids ? » « Ba, à vous régler le ski pour le déchaussage » « ah ben, autant vous dire que je ne vous dirai rien donc, vous réglez sur ״plus lourde qu’elle n’en a l’air״ svp ? » Il ne répond rien et me sourit. Je crois que je l’aime bien. Et là, premiers pas depuis 15 ans dans la neige, en chaussures de ski, bâtons à la main pour les 10 derniers mètres, en montée. Ma respiration et mon visage ressemblent à ceux d’un chien enfermé dans une voiture au mois d’août dans le sud..je vais crever. Mais putain, quelle idée d’être venus là ? La république dominicaine, ça, ça aurait été une bonne idée…Mais bon, une fois assis dans l’œuf (ouais, on les a atteints finalement…), tout s’estompe. Pas un bruit, des pistes enneigées et ensoleillées, une vue à coupler le souffle (en même temps, encore aurait il fallu avoir le temps de le retrouver…), quasiment personne à perte de vue et de toutes façons, le sang ne circule déjà plus dans mes jambes donc les douleurs des chaussures ont disparu et nous sommes arrivés..Pour commencer, on se lance dans une petite descente, j’avoue que j’appréhende. Un chasse neige, un virage, les skis se rapprochent et hop, comme en quarante (avec moi d’aisance tout de même). On est en bas, on remonte mais cette fois-ci, avec un télésiège en plus, on s’éclate, on redescend, on tourne à droite, je prends des photos, il n’y a toujours personne, les pistes sont à nous, Pou me souris (Pou me souris…rien que ça…). Il me dit qu’il veut venir vivre ici, qu’il est sous le charme du calme, que les gens sont sympas, que le ski c’est cool, qu’il fait bon, et puis re-hop, à force de monter et descendre (c’est con tout de même le ski…) il est déjà 16h45 et nos jambes sont lourdes, les œufs ne nous remonteront bientôt plus, il est temps de s’arrêter jusqu’à demain. On rentre, on est bien, un bon bain, une ballade sympa dans le village (la ville ?), un bon petit thé, un tour dans les agences immobilières du coin (à votre bon cœur hein, on en a trouvé un au pied des pistes environ 250 mètres carrés pour la modique somme de 3 millions d’euros, à vous de voir, mais bon y’avait 5 chambres donc vous serez les bienvenus..), une petite crêpe repas et go, au dodo, demain ça recommence !

 

Et pour vous, la suite ce sera une autre fois, là je vais aller voir l'OM essayer de gagner. Pfffiou depuis que j'ai commencé ce post, la neige nous a rattrapés: il grêle chez nous !!!

Allez, juste pour le teasing, la prochaine fois vous saurez comment j'ai failli veuver, comment mes mollets ont tenu le coup, comment on n'a pas fait nos mauviettes et enfin comment on a géré le retour afin qu'il ne craigne pas beaucoup du cul comme l'aller l'avait fait !

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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