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Journal d'une femme enfant
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12 mai 2013

Besoin de rien, envie de toi !

P9084266« La vie est brève et le désir sans fin » c’est le titre du livre que je suis en train de lire et qui m’a donné l’idée du thème du jour : le désir. D’abord, désolée  pour le jeune homme qui l’a écrit, mais je trouve ce livre ennuyeux. Et pour moi, le désir est tout sauf ennuyeux.  Je vois le désir comme une quête, un absolu, un but, un objectif. Et quel qu’il soit hein, mon livre en cours parle du désir amoureux (physique, besoin de proximité, envie d’exclusivité, etc) mais on peut désirer de tellement de façons différentes et tellement de choses, personnes ou situations...J’ai déjà désiré mon chéri, désiré passer du temps avec une personne éloignée, désiré changer le caractère de quelqu’un, désiré manger un plat en en ayant sa saveur sur les papilles bref, pour moi le désir c’est une envie  plutôt positive (on souhaite du mal à quelqu’un mais on ne le désire pas …) tellement intense qu’elle peut obnubiler et surtout, j’estime que le désir est désir tant qu’il n’est pas assouvi.

Si j’ai envie de quelque chose, je le prends. Je passe mes journées à essayer de satisfaire mes envies en revanche pour celles qui ne le sont pas (satisfaites), mais qui ne quittent pas mon esprit, elles se muent en désir. Et contrairement à ce que dit le titre de mon livre, pour moi le désir n’est pas sans fin. L’objet du désir peut susciter sans fin de nouveaux désirs, mais une fois un désir satisfait, il n’est plus et je trouve que c’est très bien comme ça puisqu’il laisse place à un nouveau.

Tiens maintenant que je suis grande et que je parle un peu mieux anglais que dans les années 80, je me rends compte avoir adoré une pauvre femme dont le nom quand on y réfléchit signifie « sans désir » : elle faisait des voyages voyages dans l’espace inouï de l’amour, mais la pauvre a vécu desireless…

Allez, encore une digression, mais de toutes façons, le désir est incompréhensible, animal,  sauvage et à l’inverse de ce que j’ai entamé quelques phrases plus haut, il ne faut pas chercher à l’expliquer. J’aime mon chéri depuis longtemps, nous avons été rattrapés par le quotidien normal et depassionnisant que tout un chacun vit lors d’une relation de longue durée et oui, nous ne nous désirons plus toute la journée, nous sommes loin de la passion qui nous a rapprochés, nous nous sommes déjà vus malades, saouls, moches et avec 17 ans de moins mais sans savoir pourquoi, avec un sourire, un regard, une parole parfois quelque chose s’allume dans nos ventres, un truc animal : une envie quoi. Si on peut, veut, a le temps ou sommes sur la même longueur d’onde, pouf, l’envie est assouvie. Si elle est inassouvie, repoussée, frustrée, c’est là qu’elle se transforme en désir (ou en dispute parce que c’est pas toujours marrant….faut pas se leurrer non plus hein).

Bref, je m’explique mal, mais comme je disais, chacun vit son désir à sa sauce et qui suis-je pour vous donner des cours à ce sujet hein ?

Tiens Désireless et les années 80, ça c’est un sujet sur lequel je me trouve quand même bien plus légitime, vous y aurez sans doute droit demain ou ce soir si jamais y’a foot à la télé….

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  • Écrire, faire vivre de vraies ou fausses "histoires vécues", vous faire rire, sourire et réagir, assumer mon désir d'écriture et ma folie des mots. Voilà ce que je souhaite obtenir par le biais de ce blog. Et si en plus ça me permet d'être reconnue...
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