heureusement qu'il y a Findus...
Ce soir j’ai (encore) appelé mon asiatique préféré (ouais, il est cambogo-réuniono-chinois) afin qu’il me sustente grâce à ses délicieux sushis et makis au saumon. Mais comment on faisait avant ? Maman, n’y vois pas une attaque personnelle, mais je dois avouer que je n’ai pas été nourrie par la meilleure cuisinière du monde (bien qu’a priori tout change et qu’elle fasse aujourd’hui le bonheur papillaire de mon père – qu’un seul d‘entre vous fasse un sous entendu sessuel et je quitte tout, on ne peut pas rire de tout hein) et de fait, je n’ai pas récupéré les secrets de famille, ces recettes qu’on se transmet de mère en filles sur plusieurs générations. Vous ai-je déjà raconté que la première fois que j’ai fait à manger à celui qui allait devenir mon Pou, j’ai réussi à rater une purée en flocons ! Ouais, il a failli décéder lorsque, pour essayer de faire passer cette bouillie infâme, il a bu cul sec un verre d’eau et que le tout a gonflé dans son estomac jusqu’à l’étouffement ! Bref, lui non plus n’a pas été trompé sur la marchandise.
Donc comment faisaient-elles avant ? Lorsqu’elles étaient obligées de créer tous les jours, midi et soir un repas pour tous les ogres de leur famille, tout en respectant leur budget et les goûts de leur époux. Ceci dit à cette époque, les gamins bouffaient de tout et s’ils n’aimaient pas, ils allaient au lit après une bonne taloche. Ca réduisait quand même vachement les problèmes.
Quoique, aujourd’hui entre les repas où les gosses ne viennent que s’ils n’ont rien de mieux à faire, les maris qui rentrent à 22h (maîtresses ou clients, qui saura ?), le « chacun sa poire », on n’est pas forcément non plus super contraintisées. Pizza surgelées, Picard, livreurs qui vous permettent de faire le tour du monde des saveurs, Mac chose et autres grecs à côté de la maison, on ne souffre pas trop du quotidien et la révolution féminine permet aussi de ne pas faire à manger tous les jours puisque les zom aussi savent faire cuire des pâtes.
En fait, j’ai essayé de tromper l’attente de la livraison, maintenant que mes californias sont là, je vous souhaite un bon appétit !