Mon légionnaire

Bonjour vous, tout va bien ?

Je vous propose de commencer cette lecture en accueillant comme il se doit un nouveau venu dans notre groupe d’adorateurs de moi. Souhaitons donc tous la bienvenue à un nouveau lecteur qui deviendra, je l’espère assidu. Bonjour motorcycle man (ouais, ben je suis quasiment les règles du fight club même si ma rule number one est à l’inverse de celle du club ; c’est-à-dire qu’on parle au maximum de mon blog, la rule number two c’est de rester discret sur ses membres, je ne vais donc pas commencer à donner vos vrais noms, je vous définis de façon à ce que vous vous reconnaissiez).

Bon, vous m’avez manqué, mon ordinateur me manque (non, je n’en ai toujours pas acheté un neuf, il paraît qu’un collègue de Pou peut me le réparer pour rien. J’attends donc), les vacances me manquent (même si ce mois de mai ressemblait davantage à un gruyère qu’à autre chose. Et oui, je sais que les trous sont dans l’emmental), mais mon pou en ce moment est au top de sa forme.

Vendredi dernier nous fêtions nos 5 ans de mariage. Un souvenir très agréable, mais une date comme une autre, après 15 ans de vie commune, c’est pas vraiment e mariage qui a changé les choses. Nous étions donc d’accord pour ne rien faire de particulier, un petit resto éventuellement si la fatigue n’était pas au rendez-vous. Et v’là t’y pas mon Pou qui rentre à la maison ledit jour, une belle composition orchidétale à la main et un truc dans du papier alu dans l’autre. « Bon anniversaire » « Merci mon pou, toi aussi. C’est quoi ça ? » « Ça c’est ton cadeau. Comme je cherchais à te faire plaisir sans faire un gros cadeau, ben je t’ai ramené une crêpe au Nutella » « JE T’AIME !!!! ».

Bon du coup, je me suis envoyé une crêpe à 18h, avant le repas…tout est normal quoi. Il est trop fort parfois mon Pou.

Dans la même veine, dimanche, je reviens de mon footing, déconfite et fatiguée comme d’habitude mais en plus frustrée « J’ai pas réussi à faire mon chemin de d’hab, j’étais fatiguée et comme je suis toute seule avec personne qui me soutient, ben j’ai pas trouvé la force » (imaginez ça avec un regard culpabilisant, une voix cassée par le tristesse et un regard entre le chat poté et la sorcière de blanche neige (si, si c’est possible)). « Ouais, je sais bien , mais déjà tu y vas tous les dimanche, c’est fort et puis tu sais très bien que moi, courir, c’est mourir, je hais ça plus que tout au monde » « mouais ».

Lundi, il y est allé. Ca déjà c’et grand mais il y est allé pour « se mettre à niveau et pouvoir venir avec moi pour m’aider ». Il est trop fort mon Pou. J’ai bien cru qu’il allait crever sur le parquet lorsqu’il s’y est jeté à son retour, les poumons à la main, les genoux dans les poches et la forme physique sur l’oreille, mais il l’a fait. Et du coup on va aller trottiner ensemble….Ca me terrorise !

J'vous tiens au courant...