Les bourrées auvergnates

Le weekend dernier, Cocazéro et moi sommes allées visiter Obélisk en Auvergnie orientale.

Alors comment vous expliquer ? Ah oui, je sais ! Vous voyez un rendez-vous d’alcooliques, hilares, sans filtre, manquant de sommeil, gauches et exubérants ? Ben tout pareil mais SANS ALCOOL !

Et ouais, nous avons passé un peu plus de 2 jours et 2 nuits ensembles (euh, quand je parle de nuits, je veux surtout évoquer ces trop courts moments pendant lesquels corps et cerveau se mettent au repos jusqu’à ce que le matin et sa faim tiraillante arrivent) bref un weekend, à parler des belles boules d’un boulanger de Plaisir (si le gars n’est pas voué à satisfaire les désirs des femmes, qui pourra l’être ?), à passer chaque bosse asphalteuse au son d’un « nichons !!! » tonitruant destiné à protéger nos poitrines généreuses des cahots de la route, à téter (dans le sens de "chausser sur la tête") des cornes lumineuses bercées par les trémolos d’un Marcel et son orchestre de campagne (et oui, la publication de la photo incriminante est autorisée), à étudier très sérieusement les paroles de certains succès de JJ Goldman sans y parvenir complètement (je vous en prie, ne vous gênez pas si vous êtes en mesure de m’expliquer, je suis preneuse : « Puisqu'il n'est pas de montagne - Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli »), à chercher des chansons avec des prénoms de fille, à éviter les odeurs aisseliennes d’un serveur crépier, à danser (tout hein, de la tectonik au sirtaki en passant par une ré-interprétation du Connemara (si, si, tout j’vous dis)), à discuter (avec un Romain perdu au milieu de tant de folie féminine) de la démission de Bielsa et de l’éventuel suicidage Poutesque auquel je pourrais être confrontée à mon retour vu le niveau de jeu de son équipe favorite, à bouffer manger du St Nectaire et autres spécialités fromagères du cru, à s’extasier devant des choses non extasiables, à dire du mal de certaines « grosses putes » qui se la pètent, à chasser une pie prénommée Audrey, pie plus flippante toute seule que tous les volatiles d’Hitchcock réunis, à enduire mes bourrelets de Nutella, croissants et petits cochons en pâte d’amande, à sucer de la cocculine parce que le train c’est bien mais ça fait un peu vomir, à choper des torticolis à force de regarder les nuages et leur trouver des formes rigolotes, à amplifier ces brisages nuquiens en profitant d’être loin de toute civilisation pour la nuit des étoiles filantes (et il y a eu de quoi faire quelques vœux bien sentis), à tout essayer pour tirer sur le kiki du Romain étonné, à bouder parce que la serveuse ne nous a pas ramené des bons cocktails (au chocolat) dans des verres qui flottent (et là, ne crois pas que je sois dans la private joke, non non, je voulais juste un verre sans pied, amené sur une potence et en fait, j’ai juste eu une coupe avec une fleur dedans), à rire, à rigoler, à éclater de rire et à s’amuser !

Bref, on a passé un weekend trop méga super ! Merci.

Comments

[et si on jasait]

C'est à ces petits plaisirs que l'on reconnait les grandes amitiés! ;)